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Dernière sortie de l'année pour tous les Occitanistes à la Manade Aubanel

Par Admin Vergèze, publié le jeudi 30 mai 2024 13:17 - Mis à jour le jeudi 30 mai 2024 13:17
DSCN9981 - Les Occitanistes à la Manade Aubanel.JPG
Les 114 élèves étudiant l’occitan au collège travaillent, sous forme d’exposés, sur la bouvine et la Camargue car c’est un domaine qui regorge de mots et d’expressions occitans.

Pour clôturer l’année scolaire et affirmer concrètement cette démarche de découverte des traditions locales, une sortie dans une manade est organisée chaque année pour l’ensemble des élèves concernés.

              Grâce au soutien financier du collège, du FSE, de l’association « Zo Petaçon » (qui est subventionnée par la Région) et avec l’aide précieuse, pour l’encadrement, de Mme Noel (professeure d’EPS), de Mme Yamani (Assistante d’Education) et de quatre parents accompagnateurs, cette année, le choix s’est porté sur la Manade Aubanel, à Saint-Gilles.

              Arrivés sur le site, les 105 collégiens se sont rassemblés autour de France qui  leur a expliqué l’origine de la manade et le déroulé de la journée. Puis tous les élèves –bien installés sur des remorques agricoles- ont assisté à une démonstration de tri en pays par quatre gardians. France leur a expliqué toutes les activités liées aux taureaux, les obligations sanitaires, leurs conditions d’élevage, l’amour qu’ils portent à leurs bêtes, etc. Elle a répondu aux nombreuses questions d’élèves qui, pour certains, découvraient cet environnement de liberté pour les biòus.

              Après la pause repas, les élèves ont pu aller voir les chevaux par petits groupes où Pauline et Maxime, enfants du manadier, leur ont expliqué les origines du Cheval Camargue et ses aptitudes naturelles pour vivre en liberté avec les taureaux.

              Pour terminer la journée, tous les élèves se sont installés autour du bouvau pour assister à une course de deux taureaux rasetés par des jeunes d’écoles taurines et des gardians amateurs de la manade.

Le maître-mot de la journée aura été le « respect » : respect de la bête et de l’Autre qui est libre d’aimer (ou pas) ces traditions. C’est grâce à des journées de ce type que les traditions peuvent être mieux connues et transmises.